Le B.C.M.A. 2009 : 25ème édition - 47 882 kilomètres parcourus !
321 courreurs au départ des Vieilles Forges, dont 190 inscrits pour les 177 km du BCMA. Ils sont venus de Carignan, Charleville, Nouvion, Gespunsart, de Reims, de Tinqueux, de Saint Quentin, et surtout de Roncq, dans le Nord, venus en force à 38 !
Mais cette année encore, le TCC est le club ardennais le mieux représenté (15 cyclistes), devant Vistéon et Rethel.
Nous avons eu 2 tandems, dont un mixte sur le 177.
Notre doyen de la journée, Georges, a 85 ans.
Bravo et merci aux 15 cyclo du TCC avec une mention spéciale à Jean Pierre, le plus agé sur le 177 km, mais toujours aussi jeune dans ses jambes et dans sa tête, comme le démontreront ses pas de danse et son discours à l'arrivée.
Le TCC était également impliqué dans l'organisation avec 6 représentants. Merci à Francine, Catherine, Sylviane, Dominique et Pierrot.Voir la Galerie de photos en bas de cette page...
Pour ma première inscription au BCMA, j'ai eu peur du 177 km (dénivelé 2500 m), peur du Malgré Tout, peur de coïncer dans les 30 derniers kilomètres. Me voici donc parti pour le 135 (dénivelé 1620 m). A l'ombre des feuillages, il fait un peu frais, mais je sens bien que ça va chauffer. Après avoir traversé le superbe petit village de Vieille Forge, je finis par apercevoir à l'horizon un maillot bleu du Club: c'est Michel. Je vais donc rouler durant une heure et demi avec lui, tranquillement, de quoi se mettre en jambes sans se griller. Tranquillement, car Michel a sur son vélo un limiteur de vitesse calé sur 120, et il surveille sagement son cardio...
Près de Oignies, voici un groupe de Tinqueux qui nous double en montée. C'est parti, je prends la roue et j'abandonne Michel. Mais à Fumay, les furieux du 177 virent à droite vers Revin et le Malgré Tout. Mon circuit, lui, tourne à gauche. Me voici donc seul, vers Vireux, vent de face: les deux Vireux approchent assez vite. A droite sur le pont, on passe de Molhain à Wallerand, et la route se met à monter, et à monter durant 10 kilomètres. C'est bizarre, les kilomètres en montée sont beaucoup plus longs que les kilomètres en descente.
Après une petite pause à la sortie d'Hargnies pour téléhoner à la maison, voici un groupe de cyclistes en noir et blanc: je ne suis plus seul. La montée de la Croix Scaille, lorsqu'on est "tiré" par un peloton, me semble moins dure que je le craignais. Finalement, le groupe s'étire un peu dans la montée, et je termine au sommet derrière les deux meilleurs noir et blanc... Pas mécontent de moi ! Et la pause à Louette fait un bien fou: c'est surprenant comme tout le monde est sympa.
Après la pause, on sait bien que le plus dur est fait, les kilomètres défilent vite jusque Hautes Rivières et Monthermé. Mais je ne connaissais pas la côte de Deville aux Mazures. Les genoux commencent à tirer. Après le virage, c'est fini: non ça monte encore. Mais là après la bosse, c'est fini: non, ça monte encore. Ouf, on bascule à gauche vers l'arrivée, voici les 5 derniers kilomètres, voici la route du lac, puis le lac, et la fin.
Le temps de se reposer, de se restaurer, de savourer une bière brune (et on la savoure ! ! !), de discuter un peu, et voici Michel, calme, tranquille, resté toujours dans les limites de son cardio, raliant le Lac sans problème après avoir gravi la Croix Scaille, et pas si loin que ça, finalement... Rien ne sert de courir.
Remi
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